Pour les curieux, mon parcours complet (ou presque)
J’ai voulu être comédienne à l’âge de dix ans, et cette envie ne m’a jamais quittée.
À vingt-deux ans, je quitte ma province et m’installe à Paris. Je m’inscris aux cours d’art dramatique
Raymond Girard. L’année suivante, après un stage dirigé par Francis Huster, j’entre aux cours Florent.
Après une formation « Entraînement quotidien de l’acteur » sous la direction de Jovan Acín,
j’effectue un stage de trois mois « Le travail de l’Actor’s Studio », dirigé par Kazem Shahryari
et Andréas Voutsinas.
Finaliste au festival du rire de Torcy en interprétant un extrait de Madame Marguerite,
un monologue de Roberto Athayde, on me conseille d’écrire mes propres textes. Je me tourne
donc vers l’Adac, une association de la ville de Paris, où l’on demande aux participants
d’improviser des scènes sur un thème imposé puis de les écrire.
Et, tout naturellement, mon envie d’écrire s’est manifestée. À la fin de l’année, ma première pièce
de théâtre Tu vois pas que je dors, non ?! était lue en public. Quelques années plus tard,
elle était mise en scène par Benoît Roche et jouée par Michèle Comba, Stéphane Bouvet
et moi-même.
Deux autres pièces naîtront sous ma plume. Le Dernier Verre d’Édouard et, récemment,
Men… Men… Menteur ! J’espère toujours qu’elles rencontreront leur public. C’est un appel discret
aux producteurs ou aux directeurs de théâtre...
Quelques années plus loin, j’écris des chansons et, ô miracle ! en pianotant sur un clavier,
je les compose.
Je participe à divers concours de la chanson française où j’obtiens plusieurs prix.
Entre autres :
1er prix Auteur-compositeur-interprète, avec Avant de dire je t’aime et Puisqu’il faut vivre,
1er prix Interprète, avec Drouot de Barbara.
Et je crée mon tour de chant Solitaire et Rebelle. Ensuite, je passe de l’autre côté du décor et deviens menuisier-constructeur (pour le théâtre,
le cinéma, la télévision ou l’événementiel). J’exerce ce métier durant dix ans avant de me reconvertir
(une fois n’est pas coutume) en tant que lectrice-correctrice, en 2006.
Enfin, je découvre l’existence de l’EFDV (École française de doublage et de voix off). Je décide
d’y entrer pour perfectionner ma formation de comédienne, car le doublage demande d’acquérir
une technique particulière. Là, j’enregistre, en fin d’année, une attente téléphonique
et un institutionnel.
Par ailleurs, la directrice de l’EFDV met en contact ses élèves avec ceux de l’ESRA.
J’ai donc prêté ma voix pour un court-métrage de Charlotte Aïch, De travers : un conte du chat luné
puis j'ai doublé une thérapeute dans ISO-9, un court-métrage de Callum McLeod.
Me voilà donc redevenue comédienne et... Juillet 2014 Je retrouve Charlotte Aïch, dans Ghetto Tube court-métrage de Saïd Belktibia, pour faire une silhouette Août 2014 Petit rôle dans Kids with guns long-métrage de Anthony Faure.
En savoir encore un peu plus Je n’aime pas l’expression « petits boulots », consacrée aux comédiens qui ont travaillé parallèlement
à leurs études ou pour compléter leurs cachets de débutants.
Ces « petits boulots », comme on dit, sont de véritables métiers. C’est pourquoi je préfère parler
de mes autres expériences professionnelles qui ont duré plus ou moins longtemps.
Ci-dessous, celles dont je me souviens : - responsable d’une pâtisserie ;
- agent administratif aux PTT ;
- agent d’exploitation au Crédit foncier de France ;
- courtière dans l’immobilier ;
- démonstratrice de jouets ;
- secrétaire ;
- concepteur-rédacteur ;
- peintre-enduiseur ;
- responsable des relations publiques (cabaret dîner-spectacle parisien) ;
- chef de service des relations publiques à la mairie de Saint-Mandé ;
- animatrice en centres de vacances ;
- VRP (cuisines Charo, produits Elis, produits ChemSearch) ;
- extra dans la restauration ;
- calligraphe...
Tous ces métiers m’ont permis non seulement d’avoir plusieurs expériences, mais aussi de rencontrer
des personnes très différentes. C’est cela qui a jonché ma vie et m’a nourrie, en tant que comédienne
et en tant qu’auteur.
